Télescope Web3 : ce qu'il faut retenir
Tout ce qu'il faut retenir de la conférence Télescope "Web3 : nouvel eldorado ou retour aux origines" organisé le jeudi 21 avril à H7.
Vous n’avez pas pu assister à la première conférence du programme WEB3 par iExec & H7 ? Vous souhaitez revivre en vidéo les meilleurs moments ?
Voici ce qu’il faut retenir de la conférence Télescope - Web3 : nouvel eldorado ou retour aux origines du web - organisée ce jeudi 21 avril à H7.
Les intervenants : quatre experts aux expertises complémentaires
Mélodie Ambroise, Directrice stratégique et relations institutionnelles de l’ADAN
Karen Jouve, CEO & Co-fondatrice de Doors3 et Account Manager chez Wavestone
Quentin de Beauchesne, Directeur général & Cofondateur d’Ownest et fondateur de la communauté CryptoFR
Gilles Fedak, Co-fondateur et CEO d’iExec
Web3 : pourquoi maintenant
Les entreprises commencent à appréhender les opportunités du Web3 et ont besoin d’être accompagnées : près de 250 entreprises ont rejoint l’ADAN depuis sa création en janvier 2020 pour promouvoir les crypto-actifs et les technologies blockchain en France et en Europe.
Le cadre réglementaire évolue progressivement grâce au dialogue initié avec les pouvoirs publics depuis 2018. La vulgarisation et l’accès à une information actualisée restent les principaux enjeux d’une industrie en constante évolution selon Mélodie Ambroise, directrice stratégie et relations institutionnelles de l’ADAN.
Dans son rapport “La crypto en France : structuration du secteur et adoption par le grand public” réalisé en partenariat avec IPSOS France et KPMG, l’ADAN annonce que 30% de la population française souhaite investir dans les crypto-actifs en 2022. Cette étude a permis de dresser un panorama des 29 entreprises crypto françaises parmi les plus importantes, qui ensemble emploient plus de 1 129 salariés, dont 85% en France, et ont levé 1,2 milliard d’euros. Au moins 12 levées de fonds sont attendues de leur part en 2022 et 2023.
Plus de 100 000 postes devraient être créés d’ici 2030 en France.
Web3 : une révolution pour les individus
Nous sommes encore aux prémices des applications possibles.
Deux domaines tirent notamment leur épingle du jeu en jouant sur les concepts de communauté et de rareté propres aux collections :
Le sport : les NFT permettent aux fans de devenir acteurs de leur passion en rejoignant des communautés et en collectionnant des actifs spécifiques à l’instar des cartes Sorare.
L’art : les NFT sont une façon innovante de faire émerger des artistes et d’interagir avec eux en possédant la propriété intellectuelle de certaines de leurs œuvres.
Eco-responsabilité : les nouveaux protocoles - Proof of Stake (PoS) vs Proof of Work (PoW) - laissent entrevoir des améliorations sur la consommation énergétique. Mélodie Ambroise rappelle aussi qu’il faut considérer le mix énergétique utilisé. Beaucoup de fermes de minage sont rattachées à des énergies vertes (éolien, hydraulique) pour mesurer l’impact au plus juste.
Le choix d’une blockchain dépend des actifs utilisés par la blockchain et des objectifs du projet. Dans le domaine de l’art, Bitcoin et Ethereum sont les plus adaptées car elles sont, à ce jour, les plus robustes et garantissent donc une durée de vie importante (15 à 20 ans) à l’actif créé. Dans l’univers du jeu vidéo, il faut à l’inverse considérer la vitesse de calcul et rechercher un coût de transaction peu élevé.
Web3 : une révolution pour les entreprises
Une évolution plus qu’une révolution, avec l'émergence de nouvelles opportunités grâce au Web3. Ownest, dans le secteur de la logistique, utilise la blockchain pour permettre la traçabilité de biens et de marchandises, et grâce à l'utilisation de NFTs, embarque les informations indispensables qui sécurisent toute la chaîne du producteur au distributeur. iExec, de son côté, propose une place de marché reposant sur la blockchain qui permet de monétiser l'usage de ses actifs numériques - de ses données notamment - tout en garantissant la sécurité et la confidentialité de ceux-ci.
Selon Karen Jouve, les entreprises doivent faire face à 3 freins principaux :
éduquer et acculturer les collaborateurs en interne ;
lever les freins technologiques et mobiliser les investissements humains et financiers nécessaires ;
diffuser l’innovation à l’ensemble de l’entreprise pour permettre une réelle transformation.
L’adoption du Web3 par les entreprises est progressive mais est un sujet porté dès à présent par les comités de direction. Gilles Fedak prend le pari que d’ici une dizaine d’années, la seule question sera : comment fonctionnait-on avant le Web3 ?
Web3 : par où commencer
Pour le grand public :
Adopter la démarche DYOR (do your own research) : autrement dit être curieux , confronter différentes sources d’informations (articles, vidéos, forum, groupe) et surtout tester.
Quentin de Beauchesne conseille sur ce dernier point de télécharger un wallet (portefeuille) et d’investir, même une somme modique, pour comprendre le fonctionnement de la blockchain.
Pour les entreprises :
Gilles Fedak et Quentin de Beauchesne soulignent que la technologie blockchain n’est pas la réponse à tous les enjeux de transformation digitale. A cet égard, les équipes d’iExec commencent toujours par questionner les grandes entreprises qu'elles accompagnent sur leurs motivations et les challengent lors de séances d’idéation. De cette façon, iExec est en mesure de cerner les véritables problématiques qui, pour beaucoup, pourront être traitées grâce aux technologies Web3.
Pour revivre la conférence en vidéo 📺
Introduction : 0:00 - 3:50 🎤
Quelques définitions pour bien commencer : 3:50 - 17:40 📝
Web3 : pourquoi maintenant : 17:40 - 28:18 🔥
Web3 : une révolution pour les individus : 28:18 - 57:28 👩🚀 🧑🚀
Web3 : une révolution pour les entreprises : 57:28 - 1:10:35 🚀
Web3 : par où commencer : 1:10:35 - 1:25:44 ✅
Questions du public : 1:25:44 - FIN 🎤